Le voilà, mon premier trail tant attendu (après 3 mois d’entraînement !)
Merci à Florent et Cyril de m’avoir initié à cette discipline (“tu peux largement le faire” qu’ils disaient…)
Mon entraînement :
Pour résumer : j’ai commencé l’année 2013 par des petites sorties de 20 min sur parcours mixte (boisé / bitume ; côtes / descentes) à une fréquence de 3, 4, 5 fois par semaine. Puis j’ai allongé les durées progressivement : 30 min, 40 min, 1h. Après un mois et demi, j’ai commencé à placer des sorties de 2h et plus, à raison d’1 par semaine (avec 800m de dénivelé pour monter au Mont Bénand), et c’est là qu’ont commencés les premiers bobos physiques : jambe gauche douloureuse, cheville gauche également, puis le genoux droit (syndrome de l’essuie-glace, TFL), et pour finir la hanche gauche. Il en a résulté un tour chez l’ostéo, un changement de chaussures, une genouillère Zamst de prévention.
Globalement, je suis content d’avoir suivi un entraînement assidu. Au bout d’environ 20 sorties (5 semaines), j’ai senti les premiers signes de progrès: je forçais moins sur mon parcours, tout en mettant moins de temps.
En revanche, je n’ai pas très bien géré le cap des sorties de plus de 2h (peut-être aurai-je du y aller plus progressivement). Il s’en est suivi de la frustration sur le dernier mois d’entraînement: ce n’est pas le manque de motivation ni la fatigue qui me retenait, mais les douleurs par-ci par-là.
J’ai fini de plus en plus léger: 2 sorties de 20 min les 10 derniers jours. (au moins on peut dire que j’étais “frais” le jour J).
Préparation avant la course :
Gastronomiquement, j’ai bien sûr mangé des pâtes les jours précédents, mais surtout, j’ai essayé d’éviter tout abus (bols de céréales / biscuits / flans / chocolats…). Et je dois dire que ça aide à se sentir mieux (fini les réveils avec un mal de ventre ou d’estomac pendant la nuit suite à un dessert force cinq avant d’aller se coucher)
+ Crème NOK anti-frottement sur les pieds le soir;
Voilà le profil de la course qui nous attend :
Le jour J :
Levés à 5h avec Dawna (décidée à nous accompagner), Cyril et Florent nous rejoignent à Milly, et nous décolleront finalement de la voiture un peu après 6h. Heureusement que l’on avait prévu 15 min de sécurité Trajet à Annecy très tranquille, le timing aura été parfait puisque nous arriverons au parc des Glaisins vers 7h15, de quoi récupérer les dossards, passer aux toilettes, se changer et s’échauffer 10 min avant de se positionner sur la ligne.
Yoric en équipement avec ma femme qui est venue
Cyril Yoric Florent avant de partir s’échauffer
Les premiers inscrits (merci Florent pour le rappel) ont le droit à un t-shirt Adidas vert. Ce sera finalement mon t-shirt du jour pour la course.
On est ensemble plutôt bien placés, Cyril, Florent, Éric et moi, à quelques mètres de la ligne de départ. A quelques minutes du départ, ça cahute un peu, on devient tout serrés, il y a du monde devant nous, certainement tous prétendants au top 100.
Top départ :
Le top est donné, et 5 secondes plus tard on commence à bouger puis à courir enfin. Je me faufile dans un trou, coupe un virage, et passe devant Cyril et Florent: ce seront bien les 3 seules secondes de tout le parcours puisqu’ils accéléreront sans que je ne puisse suivre la cadence. Je ne vois pas où est Eric, mais je me préoccupe seulement de rester bien positionné, car ça fourmille de partout.
Premiers 6 km de la course :
Le début de la course est très tonique. Je suis parti plus rapidement qu’aux 10 km de Thonon, ce qui est un comble.
Je vois Florent en blanc gris clair à 150 m au loin: ce serait ridicule de me griller pour le rejoindre. Je poursuis donc à un rythme déjà soutenu, et ralentis aux premiers faux-plats pour garder mon souffle.
Mes souvenirs du terrain sont assez vagues: un pont, des sous-bois, un champ, ou peut-être l’inverse…
Les sous-bois offrent très peu de marche de manœuvre pour doubler (Ce serait le coup à se prendre un arbre). Le terrain est très irrégulier : plat sur 25m, montée sur 4m, descente sur 4m, et ça recommence…
Heureusement je reste bien placé à ce moment de la course, et mon groupe file à une bonne vitesse. Il y a juste des pauses de 2 secondes devant chaque obstacle. J’en profite pour boire quelques gorgées.
J’imagine les bouchons plus marqués qu’il doit y avoir dans le gros du peloton. D’où l’importance de prendre un bon départ, et ne pas se faire coincer dans la masse.
Chacun veut aller à son rythme sans devoir subir celui des autres.
Je remarque que je force légèrement sur le plat alors qu’au contraire j’attends dans les montée / descente.
J’essaye donc de ne pas coller sur le plat pour ne pas attendre devant les obstacles, mais chaque espace que je laisse me vaut de me faire doubler.
Je colle donc; je souffle quand ça ralenti, puis ça repart.
C’est une course physique qui me semble longue. J’aimerai déjà être à la montée au Barman.
La montée au Barman
Je n’ai pas trop fait attention quand commençait la montée, mais bien vite j’ai compris qu’elle n’était pas mon point fort.
Alors que je pensais pouvoir assurer ma position tout en reprenant mon souffle, et monter à un bon rythme, j’ai commencé à me faire dépasser gentiment au début. Puis c’est devenu un festival: J’avais l’impression de me faire passer toutes les 5 secondes : 10 fois, 30 fois, 50 fois, 60 fois ?
A vrai dire je ne me souviens pas de ce qui me bloque. Pas de crampes ? Je ne me souviens pas avoir été particulièrement essoufflé ?
Je pense que c’est la course juste avant cette montée qui m’a entamée mine de rien, j’arrive donc pas très vaillant, et la montée met les cuisses à rude épreuve;
Plus d’une cinquantaine de personne me doublent dans cette montée. Et à ce moment là, je me dit que beaucoup de personnes ont quand même un bon niveau !
J’essaye de tenir un rythme soutenu, mais je sens que ma limite n’est pas loin.
Beaucoup de monde ont des bâtons, j’ai l’impression que c’est plus de la moitié, ça me surprend.
Pourtant j’ai l’impression d’enchaîner les pas assez vite en montée, et je me demande comment font ceux qui doublent pour marcher encore plus vite. Suis-je si lent que cela ? C’est comme si je faisait du sur-place par rapport aux autres.
Je ne me suis pas arrêté au premier ravito car j’avais toujours près d’un litre de liquide + poudre hydraminov avec moi.
Je croque des poignées d’amandes et de raisins secs qui me font du bien. Je ne pensais pas autant les apprécier.
Je fini aussi mon premier bidon de 500 ml, il faudra que je recharge au deuxième ravito.
Autant j’avais hâte d’attaquer la montée, autant j’ai hâte d’être au sommet et d’entamer la descente.
Si bien que je m’arrêterai une ou deux fois en route quelques, 20 ou 30 secondes, boire, remettre ma veste, reprendre mes esprits.
J’ai notamment l’image d’une grande marche à gravir avec un tronc d’arbre à chevaucher, la montée est raide, on n’en voit pas la fin, et ça me décourage un peu.
Je me souviens vaguement d’un bref passage sur la neige comme annoncé. Rien de bien gênant, il faut juste faire attention où l’on met les pieds pour ne pas trébucher dans les pas des prédécesseurs.
La descente vers le deuxième ravito
La descente arrive enfin. On cours sur un chemin de terre mêlée de feuilles mortes avec des troncs et des branches d’arbres autour de nous.
Je me laisse aller dans les descentes, et reprends quelques places.
Le moral va tout de suite mieux quand l’on double plutôt que l’inverse.
C’est un peu casse-cou. Soit je double en me déportant sur la gauche de 3 ou 4m en évitant les branches, soit je coupe un virage en prenant la partie la plus abrupte. Dans tous les cas, il faut rendre le dépassement aussi bref que possible pour ne pas s’exposer aux obstacles, et ne pas rentrer en collision avec la personne que l’on double.
Cela demande un petit effort supplémentaire (par rapport à si l’on était tout seul), mais cela fait parti du jeu.
Tout comme je ne comprenais pas comment autant de personnes pouvaient monter rapidement en me dépassant dans la montée du col, je n’ai pas bien compris pourquoi autant de personnes à ce stade descendaient à un rythme plutôt lent. Toutefois, mes dépassements restent modestes. Une dizaine peut-être ?
Malgré tous ses bons côtés, je trouve la descente longue, et j’ai hâte d’arriver au deuxième ravito. Il me reste encore mon deuxième bidon d’hydraminov mais je veux éviter de puiser dedans. Plus je descends et plus j’ai soif (on dit qu’il ne faut pas attendre la sensation de soif pour boire au risque de se prendre des crampes, et cela se vérifiera)
Deuxième ravito
Deuxième ravito enfin ! C’est le premier où je m’arrête et je commence par boire 4 ou 5 gobelets que j’enquille les uns dans les autres (ils ne sont que peu remplis). Je me sens un peu las de repartir tout de suite, et tout ce chemin m’a ouvert l’appétit alors je me sert en goutant un peu tout ce qui se trouve sur la table: pain d’épice, pâte d’amande, banane, orange, saucisson, fromage, pâte de fruit, abricots secs… Je reprends quelques verres d’eau, et part en marchant, les mains encore pleines de nourriture.
J’ai décidé de ne pas recharger en eau pour ne pas m’alourdir jusqu’au prochain ravito. Il me reste encore 200ml dans ma poche à eau, et 400ml dans mon bidon.
Le ravito a marqué la fin de la zone boisée. On est maintenant sur le bitume. La descente continue, mais je n’ai pas envie de courir. Je marche lentement en avalant ce que j’ai pris puis je me décide à trottiner, une banane à la main.
Un bénévole me lance “bon appétit”
La portion plate qui fait suite à la descente n’est pas des plus agréables, comme je l’avait lu dans d’autres CR. On est dans une zone encaissée au bas de la montagne. Je cours à peine, et suis très lent sur cette portion, c’est dur.
On traverse un pont, des voitures nous laissent passer, on longe une portion de route avec de la roche sur notre gauche, puis ça y’est, une une montée s’annonce, et quelle montée, ça commence fort ! Je marche en montant (ça me décomplexe par rapport à marcher sur le plat ou en descendant). Au bout de 2 min je m’arrête déjà pour souffler un peu. J’en profite pour boire. Un concurrent me double et me lâche un “Courage” en passant à ma hauteur.
Il me semble que c’est à ce moment là que j’ai subi mes premières contractions musculaires. La montée est difficile. Je relance un peu dans le plat et les descentes quand il y en a, avec le peu de forces qu’il me reste. Mais chaque fois que ça monte, je me fait dépasser par dizaines, comme au Barman.
Je n’avance plus, les crampes m’empêchent même de courir sur le plat.
Au début je ne les sentais qu’en montée, après même sur le plat, et enfin ça me gênera même dans les descentes.
J’ai remarqué que je devais plier les genoux le moins possible pour avancer, donc courir les jambes tendues.
Ce sont des foulées ni rapides, ni jolies à voir (on dirait un zombie qui court: j’ai trop regardé The Walking Dead)
Crampes dans les mollets, et dans les cuisses aussi.
Je poursuit mon effort jusqu’au dernier ravitaillement. Ma montre-chronomètre ne s’est pas bien enclenchée au départ de la course, je n’ai aucune idée d’où j’en suis dans les temps. J’espère juste que je ne vais pas mettre 5h…
Troisième et dernier ravito
Pas mécontent de voir ce troisième ravito non plus ! Je demande l’heure: à peine plus de 11h, voilà donc 3h que je suis parti. C’est moins pire que je ne le pensais. Peut-être même est-il toujours possible de faire autour de 4h ? Je me désaltère, recharge un bidon en eau. J’avale quelques provisions, et repars doucement.
Les trailers du petit parcours on rejoins notre chemin. On est plus nombreux sur la route, et le rythme est modéré. Je ne cherche pas à aller plus vite (et j’en serai bien incapable). Le chemin en forêt reprend une tournure agréable, je double 2 femmes qui papotent entre elles sur une portion plane. Puis une côte arrive, et les crampes se réveillent plus féroces qu’avant: mes cuisses se tétanisent et n’arrivent plus à avancer. Les personnes que j’avais doublé me repassent tranquillement devant, ainsi que d’autres.
Décidément, les montées sont difficiles aujourd’hui, et d’autant plus avec des crampes qui répondent à chaque sollicitation.
Je n’en reviens pas d’être si lent;
D’habitude moi qui aime bien courir sur ce genre de terrain montagneux, avec de jolis petits chemins pédestres, là je bug.
C’est comme quand on part se balader en famille. Il y a toujours un moment où l’on a envie d’accélérer le pas en montée, ou de s’amuser à descendre rapidement, mais il faut toujours attendre le reste de la troupe. Et bien là il n’y a personne pour me ralentir, je suis le seul maître à bord, mais j’avance encore plus lentement qu’une belle-maman !
On arrive sur la fameuse portion en pierres avec vue sur le lac d’Annecy à notre droite. Il ne fait pas grand beau, mais c’est toujours beau à voir.
Je force un peu pour me relancer, et les crampes viennent me rappeler qu’elles sont là: je m’arrête brusquement, je boîte. Je laisse passer mes concurrents en me décalant du chemin. Je repars, je marche, et je trottine à 5km/h les jambes en échasse…
Voilà autre chose, j’ai mon bas-ventre qui fait des siennes, il faut que j’aille aux toilettes (les abricots secs étaient délicieux aux stands, moelleux à point, mais je découvre les effets secondaires). Comme on est bientôt arrivés, je continue malgré tout à courir, feignant n’avoir rien senti.
Mais il est des choses que notre corps à vite fait de nous rappeler, dont celle-ci. Plus l’envie devient pressante, plus courir devient impossible. Et à l’arrêt, je marche comme un canard.
Je ne peux plus tenir, je guette un endroit le long du chemin… Enfin je trouve le virage parfait surmonté d’un talus. De là-haut, en m’enfonçant un peu, on ne me voit ni par le haut, pour ceux qui descendent, ni par le bas (défois qu’ils lèveraient la tête). L’opération est assez rapide. Pour le nettoyage, les feuilles mortes ne sont pas terribles, mais heureusement il me reste de l’eau clair du dernier ravitaillement. C’est parfait comme ça.
Le final
Les 4 derniers km sont annoncés tous les km. Il me semblera que chacun d’eux fait 3 km…
Par moment ça va un petit peu mieux, je prends même le risque de sauter par dessus un petit ruisseau, le mollet se contracte mais ne de décontracte pas… Re-pose, re des gens qui me dépassent.
Le dernier km a été annoncé gras, non sans raison, On dirait qu’un troupeau de vaches est passé par là. Impossible d’éviter la boue, mais cela me fait penser que l’on en a très peu rencontré pendant tout le parcours.
Je n’arrive pas à courir sur cette portion, mes 2 jambes sont douloureuses et contaminées de crampes.
Le dernier km est annoncé, puis les 500 derniers mètres (c’est vicieux ça ne se termine jamais).
On traverse un champ non boueux (ça va mieux pour les pieds), j’arrive à re-trottiner, je passe même deux personnes.
Puis c’est le bitume, on sent que la fin est proche, une dernière portion boisée, et c’est le final. On aperçoit La salle et l’arrivée. Je vois Dawna qui me film, je n’en reviens pas, elle a eu le courage de m’attendre ! Encore des escaliers à monter, je chancelle un peu, j’hésite à marcher, puis me relance pour passer l’arrivée.
Jean-Michel très sympa me salut comme à chacun des coureurs. Il me remercie d’avoir porté le t-shirt qui porte le logo de l’évènement.
Florent et Cyril sont déjà arrivés depuis belle lurette, changés et propres comme des spectateurs.
État des chaussures à l’arrivée :
Résultats
Je termine 297-ième sur 452 finishers, en 4h 19′ 32 ”.
Florent est 105-ième en 3h 33′ 38”
Cyril est 120-ième en 3h 39′ 05”
Eric est 250-ième en 4h 08′ 00”
Bravo !
Cette année, nous courrions tous pour le jeune Simon :
Conclusion et Remarques
Un constat s’impose: Je suis super content de ne pas avoir été gêné ni par ma hanche gauche, ni par mon genou droit. C’était ma petite hantise et je dois dire qu’à quelques jours de la course je me préparais psychologiquement à peut-être ne pas pouvoir courir.
L’handicap aura finalement été de ne pas avoir résisté longtemps aux crampes, mais au moins c’est presque “normal” et “naturel” je dirais.
Une autre évidence: un trail c’est du costaud. On ne s’improvise pas trailer en quelques mois.
Mais finalement tant mieux, cela donne envie de s’y mettre justement parce que ce n’est pas facile;
Physiquement je n’étais pas complètement prêt pour un trail. Mais c’est justement ce genre d’expérience qui permet de le devenir.
Quand je vois le temps que j’ai perdu à marcher, m’arrêter dans les plats et même les descentes, je relativise mes entraînements où je cherchais à courir tout le temps même en montant. Ce qui est important, c’est de pouvoir continuer à courir sur le plat et les descentes après 25km, 1500m de dénivelé, et 3h30 de course, pas de pouvoir courir dans les montées pendant un trajet improvisé de 40 min ou d’1 h…
De même, il vaut mieux monter modérément dans les côtes mais sur toute la durée, plutôt que d’être à l’arrêt à mis-parcours.
Il y a un réel gap entre les entraînement que j’ai pu faire quotidiennement et la course d’aujourd’hui.
En entraînement, la durée est beaucoup moins importante, mais aussi je contrôle mon effort.
Aujourd’hui, il y a eu beaucoup de changements de rythmes: tu cours vite au départ, ensuite tu ralentis avec les autres devant. Tu accélères pour doubler, ou au contraire tu te met en retrait pour te laisser doubler…
Des constatations :
- Frustré d’avoir avancé comme une grand-mère toute la seconde partie du parcours.
- Content d’avoir bien descendu.
- Surpris d’être aussi nul en montée (il y a du travail à faire)
A priori je descends donc clairement mieux que je ne monte. Mais l’un ne rattrape pas l’autre, puisque je me suis fait doubler 50 fois pour ne doubler que 5 fois en moyenne.
L’avantage du trail, c’est que cela nous pousse vers ce qu’il y a de bon en nous:
- s’alimenter sainement
- s’hydrater abondamment et régulièrement
- s’entraîner régulièrement
- Connaître ses limites (c’est marrant de sentir ces moments où l’on se sent divaguer un peu). On est bien peu de choses
C’est un peu un rêve de gosses: crapahuter dans la montagne, on l’a tous fait avec ses parents. Là c’est la version adulte
Traverser tous ces chemins de montagne, voir des paysages défiler.
On aimerait se sentir plus léger, que chaque foulée se fasse sans effort, pouvoir courir 5 heures comme on courrait 5 min.
On est comme des enfants dans la montagne, elle est notre terrain de jeu.
Courbatures des jours d’après
- Le soir: dur dur, je me souviens chercher la meilleure position dans le lit pour ne pas sursauter de douleur.
- J+1 (dimanche) : ça va déjà mieux que la veille au soir
- J+2 (lundi) : au levé du lit, les mollets sont durs comme du ciment, les bonnes vieilles courbatures sont toujours là. Dans les cuisses également, mais elles se dissipent en bougeant et en marchant quelques minutes.
- J+3 (mardi) : Les courbatures se font plus légères. Je devrais pouvoir trottiner le mercredi.
Quelques photos d’arrivées :
Florent demande la clé de la voiture à Dawna
Le vainqueur Guillaume FONTAINE en 2h 31′ 48”
6-ième : Sylvère PRUVOST en 2h 41′ 24”
7-ième : Pascal GIGUET en 2h 41′ 45”
8-ième : Aurélien COLLET en 2h 43′ 43”
9-ième : Franck VULLIEZ en 2h 45′ 42”
10-ième Thierry BELZUZ en 2h 46′ 56”
11-ième : Damien VOUILLAMOZ en 2h 48′ 09”
12-ème et 13-ième : Olivier MORIN et Lionel MATHIEU en 02h 49′ 12”
14-ième : Philippe YVARS en 2h 50′ 48”
La première femme : Laureline GAUSSENS en 3h 19′ 01” (57-ième)
Et quelques vidéos pour terminer :